1er mai 2008 (LPAC) – Certains s’entêtent toujours à défendre l’utilisation des biocarburants. Savent-ils seulement que l’un de leurs premiers promoteurs fut Benito Mussolini ? Se sont-ils demandés pourquoi il orienta l’économie de son pays vers ce type de carburant, déjà dépassé à l’époque ? Et surtout, ont-ils oublié la suite ?
C’est en 1936 que Mussolini introduisit l’utilisation des biocarburants comme recette pour la bonne marche de l’économie (credo repris aujourd’hui par le FMI).
Mis en banqueroute par la guerre d’Abyssinie (Éthiopie) et touché par un sérieux déficit des balances commerciales et des paiements, le régime fasciste utilisa le prétexte des sanctions de la Société des Nations pour engager une politique d’austérité, limitant durement les importations et favorisant les exportations.
En réalité, les dites sanctions n’étaient pas si contraignantes, comme de nombreux historiens l’ont documenté depuis. L’Italie pouvait en effet continuer à importer d’Allemagne et d’autres pays amicaux, et les sanctions n’incluaient officiellement pas le pétrole.
Cependant, Mussolini ordonna la production d’essence à partir de sucre de betterave et de riz. Comme ce n’était pas suffisant, 20% du vin était utilisé pour produire de l’éthanol pour les voitures. Les camions et les autobus devinrent gazogènes, fonctionnant au charbon de bois ou au gaz. Ils ressemblaient à des fourneaux géants à roulettes, tant et si bien que les journaux américains en publièrent caricatures et satires : « Ils reviennent au feu de bois, un peu plus et ils retourneront à la roue de pierre. »
Bien évidemment, l’économie fasciste italienne continua à se déliter, son marché intérieur sacrifié à la politique d’équilibre budgétaire imposée par le Comte synarchiste Volpi di Misurata et ses acolytes. L’Italie produisait en un an autant de voitures que les États-Unis en vendaient en 24 heures et, facteur aggravant, la politique de lire forte de Mussolini (comparable à celle de l’Euro aujourd’hui) étouffait les exportations.
Le reste de l’Histoire est connue…
C’est en 1936 que Mussolini introduisit l’utilisation des biocarburants comme recette pour la bonne marche de l’économie (credo repris aujourd’hui par le FMI).
Mis en banqueroute par la guerre d’Abyssinie (Éthiopie) et touché par un sérieux déficit des balances commerciales et des paiements, le régime fasciste utilisa le prétexte des sanctions de la Société des Nations pour engager une politique d’austérité, limitant durement les importations et favorisant les exportations.
En réalité, les dites sanctions n’étaient pas si contraignantes, comme de nombreux historiens l’ont documenté depuis. L’Italie pouvait en effet continuer à importer d’Allemagne et d’autres pays amicaux, et les sanctions n’incluaient officiellement pas le pétrole.
Cependant, Mussolini ordonna la production d’essence à partir de sucre de betterave et de riz. Comme ce n’était pas suffisant, 20% du vin était utilisé pour produire de l’éthanol pour les voitures. Les camions et les autobus devinrent gazogènes, fonctionnant au charbon de bois ou au gaz. Ils ressemblaient à des fourneaux géants à roulettes, tant et si bien que les journaux américains en publièrent caricatures et satires : « Ils reviennent au feu de bois, un peu plus et ils retourneront à la roue de pierre. »
Bien évidemment, l’économie fasciste italienne continua à se déliter, son marché intérieur sacrifié à la politique d’équilibre budgétaire imposée par le Comte synarchiste Volpi di Misurata et ses acolytes. L’Italie produisait en un an autant de voitures que les États-Unis en vendaient en 24 heures et, facteur aggravant, la politique de lire forte de Mussolini (comparable à celle de l’Euro aujourd’hui) étouffait les exportations.
Le reste de l’Histoire est connue…
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