L'activité économique reprend au ralenti en Haïti. Ici, dans la ville de Ouanaminthe, à la frontière de la République dominicaine. Reuters / E. Munoz |
Alors qu'il progressait au rythme appréciable de 3% par an depuis 2004, le PIB d'Haïti s'est effondré avec le tremblement de terre. Les dégâts sont évalués par le Fonds monétaire international à 120% du PIB annuel.
Depuis l'activité économique reprend au ralenti : la récession par rapport à 2009 est de 8,5%. L'inflation qui avait baissé avant le séisme est repartie à la hausse. Les exportations sont en recul alors que les importations progressent sensiblement.
Face à cette situation, les finances publiques plongent et la dette publique dépasse désormais 20% du PIB. Point positif, selon le FMI, l'agriculture, la construction et l'industrie textile redémarrent et les fonds envoyés par les Haïtiens émigrés ont progressé depuis la catastrophe, ce qui soutient la consommation, notamment des 1 300 000 sans abris.
L'aide internationale promise à Haïti atteint 7 milliards et demi d'euros, dont la moitié dans les 18 mois. Mais pour ne pas accabler Haïti sous la dette, le FMI estime que les besoins financiers du pays devraient être couverts par des dons ou des prêts très avantageux.
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