- D'autre part, selon la récente étude sur la sécurité alimentaire et les modes de vies dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince (FEWS NET/CNSA, Juin 2009), les ménages très pauvres ne consomment que 1995 kilocalories par personne et par jour, soit 95 pour cent du minimum requis (2100). Aussi, pour ces ménages, l'éducation représente la deuxième plus grande source des dépenses après les aliments. De ce fait, à chaque fois qu'un ménage très pauvre dans les bidonvilles de l'aire métropolitaine de Port-au-Prince décide d'envoyer ses enfants à l'école, il doit dépenser sept pour cent de ses revenus, proportion qui aurait pu améliorer sa ration alimentaire quotidienne. En outre, s'il devait garantir à ses enfants la même qualité d'éducation que le ménage mieux loti de ces mêmes bidonvilles, il devrait réduire de plus de 60 pour cent sa consommation alimentaire. D'où le dilemme du ménage très pauvre: faut-il éduquer les enfants ou augmenter/améliorer l'alimentation du ménage?
Production, famines, crises alimentaires dans le monde, épidémies et les problèmes de santé publique sur les populations.
vendredi 9 octobre 2009
Les coûts liés à la scolarisation constituent une source d'insécurité alimentaire
- Les coûts liés à la scolarisation des enfants dans ménages pauvres constituent une source d'insécurité alimentaire. D'une part, les ménages en insécurité alimentaire, en particulier les plus pauvres, font partie en général des ménages à faibles niveaux d'éducation, donc à faibles niveaux de revenus (voir les résultats de l'Analyse Compréhensive de la Sécurité Alimentaire et de la Vulnérabilité de PAM/CNSA de 2007).
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