Pour la première fois depuis 15 ans, le nombre de personnes souffrant de la faim dans le monde a baissé en 2010, à 925 millions, selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), qui juge néanmoins ce chiffre "inadmissible".
Alors que la barre symbolique du milliard de personnes avait été dépassée en 2009, avec 1.023 million d'affamés, ce chiffre a reculé de 9,6% cette année, selon la FAO. "Cette baisse s'expliquerait en grande partie par une conjoncture économique plus favorable en 2010" et "par la baisse des prix alimentaires depuis 2008, aussi bien sur les marchés internationaux que nationaux", explique la FAO dans un communiqué.
925 millions de personnes souffrant de la faim, cela reste "supérieur au niveau d'avant les crises alimentaire et économique de 2008", qui était de 850 millions, rappelle l'organisation. 98% des sous-alimentés proviennent des pays en développement, où ils représentent 16% de la population, contre 18% en 2009. "Le fait que près d'un milliard de personnes continuent d'être victimes de la faim, même après la conclusion des récentes crises alimentaire et financière traduit un problème structurel plus profond. Les gouvernements devraient promouvoir des investissements accrus dans l'agriculture et élargir les filets de sécurité et les programmes d'aide sociale", conclut la FAO.
La baisse du nombre d'affamés s'est ressentie dans toutes les régions du monde. L'Asie-Pacifique est la plus massivement touchée, avec 578 millions de personnes affamées, mais c'est aussi celle où la faim a le plus reculé, avec une baisse de 12% par rapport à 2009. "La proportion d'affamés reste la plus forte en Afrique sub-saharienne, avec 30% de la population qui souffre de la faim", précise la FAO.
Les deux tiers des 925 millions de personnes sous-alimentées se retrouvent dans seulement sept pays : le Bangladesh, la Chine, la République démocratique du Congo, l'Ethiopie, l'Inde, l'Indonésie et le Pakistan. Pour l'organisation humanitaire Oxfam, la baisse du nombre d'affamés n'est due qu'à "la chance". "Cela fait dix ans que les leaders mondiaux se sont engagés à réduire de moitié la faim dans le monde d'ici à 2015, mais nous sommes encore bien loin du but. Nous savons pourtant que c'est possible. La volonté politique est le seul élément manquant".
Alors que la barre symbolique du milliard de personnes avait été dépassée en 2009, avec 1.023 million d'affamés, ce chiffre a reculé de 9,6% cette année, selon la FAO. "Cette baisse s'expliquerait en grande partie par une conjoncture économique plus favorable en 2010" et "par la baisse des prix alimentaires depuis 2008, aussi bien sur les marchés internationaux que nationaux", explique la FAO dans un communiqué.
925 millions de personnes souffrant de la faim, cela reste "supérieur au niveau d'avant les crises alimentaire et économique de 2008", qui était de 850 millions, rappelle l'organisation. 98% des sous-alimentés proviennent des pays en développement, où ils représentent 16% de la population, contre 18% en 2009. "Le fait que près d'un milliard de personnes continuent d'être victimes de la faim, même après la conclusion des récentes crises alimentaire et financière traduit un problème structurel plus profond. Les gouvernements devraient promouvoir des investissements accrus dans l'agriculture et élargir les filets de sécurité et les programmes d'aide sociale", conclut la FAO.
La baisse du nombre d'affamés s'est ressentie dans toutes les régions du monde. L'Asie-Pacifique est la plus massivement touchée, avec 578 millions de personnes affamées, mais c'est aussi celle où la faim a le plus reculé, avec une baisse de 12% par rapport à 2009. "La proportion d'affamés reste la plus forte en Afrique sub-saharienne, avec 30% de la population qui souffre de la faim", précise la FAO.
Les deux tiers des 925 millions de personnes sous-alimentées se retrouvent dans seulement sept pays : le Bangladesh, la Chine, la République démocratique du Congo, l'Ethiopie, l'Inde, l'Indonésie et le Pakistan. Pour l'organisation humanitaire Oxfam, la baisse du nombre d'affamés n'est due qu'à "la chance". "Cela fait dix ans que les leaders mondiaux se sont engagés à réduire de moitié la faim dans le monde d'ici à 2015, mais nous sommes encore bien loin du but. Nous savons pourtant que c'est possible. La volonté politique est le seul élément manquant".