lundi 20 juin 2011

Purin d'orties et autres recettes faciles pour jardiner bio


Je trouve franchement dommage, quand on cultive soi-même ses légumes, de les droguer aux produits phytosanitaires comme le font les professionnels. Voici comment je m'y suis pris pour m'en passer.
J'habite entre Vendée et Deux-Sèvres sur un petit plateau calcaire. Mon jardin actuel, je l'ai créé en 2007, sur une surface de 100 m2. Plus grand, il serait devenu une corvée et plus petit, je n'aurais pas pu cultiver tous les légumes que je voulais.

Jacky Dupéty : Le bois raméal fragmenté

Haïti a-t-elle fait le « choix » de mourir de faim ?



Haiti semble avoir fait le « choix » de mourir de faim ou de « vivre » continuellement dans la dépendance alimentaire selon ce qui ressort d'une mini-enquête conduite par AlterPresse.

« On a l'impression de devoir dépenser beaucoup plus pour la nourriture quand on perçoit beaucoup plus en terme de salaire. Et l'avenir est plutôt incertain. Aujourd'hui vous avez un job, mais en tant que contractuel (...) La sécurité de l'emploi n'est pas garantie. Et c'est pratiquement impossible de faire des économies ».

Ces propos sont ceux d'un père de famille, qui dit préférer garder l'anonymat. Il cumule deux emplois et semble vivre entre la contradiction et le doute.

Plus de 3 millions de personnes sont en situation d'insécurité alimentaire dans le pays, selon Gary Mathieu, directeur de la coordination nationale de la sécurité alimentaire (Cnsa) qui dit ne pas écarter un chiffre beaucoup plus élevé.

La Cnsa est actuellement en train de finaliser une enquête qui doit être publiée en aout prochain, annonce t-il. En attendant d'autres sources avancent près de 5 millions de personnes touchées par l'insécurité alimentaire, soit la moitié de la population.

Contexte fragile

Selon la Cnsa, le nombre de jours de travail pour acquérir le panier alimentaire a augmenté pour les ménages pauvres, passant de 22 jours en 2009 à 27 jours en 2011, alors que le revenu de ces ménages a diminué d'environ 600 gourdes.

L'épidémie de choléra a eu des effets négatifs sur la sécurité alimentaire, notamment dans l'Artibonite, sans oublier l'ouragan Thomas (fin 2010) qui a détruit une partie des cultures dans le Sud du pays. La saison des cyclones fait craindre le pire des scénarios.

Mais pour Camille Chalmers, responsable de la plateforme de plaidoyer pour un développement alternatif (Papda), organisation chef de file dans la lutte pour la souveraineté alimentaire en Haïti, le problème est plus complexe.

« La question de la faim est liée à des choix notamment des politiques publiques, le choix de produire et d'utiliser la terre à des fins spécifiques. Par exemple en Haïti on sait qu'il y un combat historique entre l'exigence qui est faite pour les denrées d'exportation et la culture alimentaire », explique Chalmers.

Selon lui, la souveraineté alimentaire implique de pouvoir contrôler ses ressources et les utiliser suivant ses besoins, et non uniquement de s'approvisionner en aliments suffisants. Or, le pays d'abord contraint à « une économie de dessert : café, sucre, cacao », est réduit à la « rente et la spéculation », alors que les classes dominantes ont fait main basse sur les terres.

« Les paysans haïtiens sont placés dans une situation d'extrême pauvreté et [cela] explique qu'ils s'attaquent à des ressources forestières », relève t-il.

« République paysanne », république entravée

Selon un rapport du Bureau International du Travail(BIT) paru en 2010, 72% de la population active en milieu rural travaille dans l'agriculture. Ce secteur a une part de 8% dans le budget national et les agriculteurs n'ont pas accès aux crédits.
« Le coeur de la question est la relation pathologique entre l'État et la nation. Un État qui s'est construit contre la nation, un État qui s'est construit contre la paysannerie et qui n'a jamais reconnu la paysannerie comme force motrice et un élément central dans le pays », explique le responsable de la Papda.

Outre les rapports entre les différents gouvernements et la paysannerie, Chalmers critique en même temps certains choix économiques à l'image de l'ouverture du marché aux produits d'importation et l'endettement.

« La question des tarifs douaniers... a affecté grandement la production alimentaire en Haïti et a entrainé la pauvreté et le chômage en milieu rural », souligne l'économiste.

Les premiers accords ayant amené à la dépendance alimentaire du pays ont été signés à partir de 1983 durant la dictature de Jean Claude Duvalier, rappelle Chalmers.

Les choses se sont durcies depuis 1995 quand le parlement haïtien a permis que « 80% des produits (alimentaires étrangers consommés en Haïti) entrent sur le marché, libre de taxe en douane » et favorisé « une détaxation brutale sur des produits stratégiques comme le riz, le mais et les poissons », ajoute t-il. Par ailleurs en dépit des annonces faites au lendemain du séisme, le pays est toujours endetté. Il faudrait ainsi, pour Camille Chalmers, obtenir l'annulation totale de la dette qu'il juge « illégitime, illégale et odieuse » et renégocier avec tous les mécanismes de financement international. Il faudrait trouver « des stratégies qui permettent au pays d'avoir accès à des fonds qui ne l'obligent pas à appliquer des politiques anti-paysannes » et n'impliquent pas le dumping, prône t-il. Mais en dépit de la nécessité de rupture, d'autres menaces et défis semblent se profiler.Le spectre Monsanto L'introduction en Haïti de semences produites par la multinationale Monsanto suscite de vives craintes au sein des organisations paysannes. Récemment une pétition a été signée par des personnalités haïtiennes et internationales contre les produits de cette compagnie et pour demander au nouveau gouvernement de les interdire. Cette pétition fait suite à des mobilisations en milieu rural contre les semences Monsanto, dont une importante manifestation en juin 2010 à Hinche (Nord-Est). La crainte des planteurs réside dans le fait que ces produits pourraient accentuer la dépendance du pays, alors qu'il existe des semences locales. « On ne devrait jamais introduire dans un contexte d'urgence de nouvelles variétés qui n'ont pas été testées sur le site agroécologique en question et dans les conditions de gestion des paysans », indique une étude menée par la chercheuse Louise Sperling du centre international d'agriculture tropicale (Ciat). Selon cette étude, mentionnée dans une enquête du consortium médiatique Ayiti Kale Je, les distributions de semences réalisées après le tremblement de terre n'avaient aucune justification. Monsanto avait offert 475 tonnes de semences à Haïti au lendemain du séisme à titre de don. Une partie de ce don était encore attendue cette année.

JOURNEE MONDIALE DE SENSIBILISATION A LA DREPANOCYTOSE





1ère annonce :

A L'OCCASION DE LA
3ème JOURNEE MONDIALE DE SENSIBILISATION A LA DREPANOCYTOSE

venez tous participer à la manifestation organisée au

PALAIS DE L’UNESCO A PARIS
7 Place de Fontenoy
Métro Ségur

LE MARDI 21 JUIN 2011
de 10h00 à 17h30

Témoignages, Conférences et Débats

Avec la participation des Associations de Patients et des personnalités suivantes :


Dr Catherine Badens (Marseille), Pr Jacques Elion (Paris), Pr João Lavinha, Lisbonne, Portugal), Dr Danielle Léna (Marseille), Pr  Dimitris Loukopoulos (Athènes, Grèce), Pr Kwaku Ohene-Frempong (Philadelphia et Kumasi, USA/Ghana), Pr Hariom Sharma (Bhavnagar, Inde), Mme Miranete Trajano de Arruda  (Recife, Brésil),
Dr Léon Tshilolo (Kinshasa, RDC)
 
ENTREE LIBRE

vendredi 17 juin 2011

Les prix agricoles resteront élevés sur 2011-2020

PARIS (Reuters) - Les prix des produits agricoles de base devraient rester plus élevés sur 2011-2020 que lors de la précédente décennie mais moins qu'en 2010-2011, selon un rapport de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et de l'OCDE publié vendredi.
Pour expliquer cette tendance, les auteurs citent la demande soutenue pour les produits alimentaires et les biocarburants ainsi que les répercussions des hausses des prix de l'énergie.
Les prix alimentaires mondiaux ont atteint des records cette année, sous l'effet principalement des mauvaises conditions climatiques, rappelant la période 2007-2008 lors de laquelle des émeutes avaient éclaté en Egypte, à Haïti ou au Cameroun.
Le président français Nicolas Sarkozy, qui préside le G20, souhaite imposer de nouvelles règles pour réduire la spéculation, qu'il considère être à l'origine des hausses de prix qui ont atteint près de 40% sur les 12 derniers mois.
Les ministres de l'Agriculture du G20 se réunissent à Paris la semaine prochaine.
"Les prix des produits de base ne devraient pas se maintenir au niveau élevé atteint début 2011, mais les projections font état, en termes réels, d'une moyenne supérieure à celle de la décennie précédente", lit-on dans le rapport publié vendredi.
L'étude fait état d'une moyenne supérieure de 20% pour les céréales (maïs) et jusqu'à 30% pour la viande (volaille) sur la période 2011-2020.
D'après les auteurs, la production agricole mondiale va augmenter de 1.7% par an en moyenne contre 2.6% au cours de la décennie précédente.
Le ralentissement devrait toucher la plupart des cultures, notamment les oléagineux et les céréales secondaires. Dans le secteur de l'élevage, l'évolution devrait rester proche des tendances récentes.
"La production par habitant devrait quant à elle continuer de progresser de 0.7% par an", lit-on dans le rapport.
Les auteurs soulignent que "lorsque les prix restent élevés pendant longtemps, il peut être plus difficile de répondre aux objectifs mondiaux de sécurité alimentaire et les consommateurs pauvres sont dès lors plus exposés au risque de malnutrition".
Ils estiment nécessaire d'instaurer des mesures à court terme pour aider à gérer et à atténuer les risques associés à la volatilité, et d'investir d'avantage pour améliorer la productivité et la résistance du système agricole et alimentaire mondial.
"Les conséquences des prix élevés et volatils sur l'insécurité alimentaire sont devenues un enjeu central pour le G20 et de nouvelles propositions d'action seront à prendre en considération lors de la réunion des ministres de l'Agriculture du G20 en Juin 2011", ajoutent-ils.

mercredi 15 juin 2011

Côte d’Ivoire : Le cacao désormais acheté à 250Fcfa au lieu de 1000Fcfa sous Gbagbo



Le 15 juin 2011 par IvoireBusiness – Les planteurs de Côte d’Ivoire n’ont plus que leurs yeux pour pleurer. Particulièrement les planteurs Djoulas et Baoulés qui ont voté Alassane Ouattara à la
présidence de la République, sur les conseils d’Henri Konan Bédié, président du Pdci-Rda, le parti d’Houphouët Boigny. Laurent Gbagbo leur achetait le cacao à 1000Fcfa. Au lieu de l’aider à continuer dans sa tâche ardue de donner le pouvoir aux planteurs de Côte d’Ivoire, ils ont préféré donner leurs voix à Alassane Ouattara, qui les remercie aujourd’hui en monnaie de singe en achetant leurs cacao à 250Fcfa, pour les plus chanceux. C’est le cas du vieux Aboulaye, riche planteur bien connu dans la forêt de l’Ouest qui n’a aujourd’hui que ses yeux pour pleurer. Les tonnes de cacao qu’il a produites ne valent plus rien. Car on lui a acheté le kilo de son produit au prix dérisoire de 150 CFA. Même pas à 250F le prix officiel. Alors qu’au même moment, les multinationales font d’énormes profits. C’est aussi le cas du vieux Kouassi Kan, riche planteur baoulé à Issia dont la récolte de cacao a été achetée à 250 Fcfa le kilo et qui rumine déjà sa colère contre Ouattara et Bédié qui accuse de trahison. Notre vieillard qui n’aimait pas Gbagbo, regrette déjà son époque où le kilo de cacao était acheté à 1000Fcfa. Ce Président là se faisait du souci pour le monde paysan. Gbagbo disait à l’envie que le temps était l’autre nom de Dieu. C’est justement ce qui se passe en ce moment.

Les paysans djoulas et baoulés ont compris, malheureusement un peu tardivement que leurs intérêts se trouvaient avec Laurent Gbagbo. Ce n’est que justice et reconnaissance pour ce dernier.

Eric Lassale

jeudi 9 juin 2011

L’Afrique de l’Est face à une crise alimentaire majeure



L’Afrique de l’Est est en proie à l’une des pires crises alimentaires au monde, a déclaré ce mercredi le Système d’alerte de prévention de la famine sur internet (Fewsnet), rapporte BBC News. "Il s’agit de la plus sérieuse alerte alimentaire dans le monde," indique l’agence américaine qui affirme que les stocks de nourritures de base sont en baisse tandis que les prix des céréales demeurent très élevés. Le Fewsnet estime également qu’une réponse humanitaire classique face à cette crise serait "inadéquate". L’Éthiopie, le Kenya et la Somalie sont les principaux pays concernés.

mercredi 8 juin 2011

OGM : de la toxine Bt retrouvée dans le sang de femmes enceintes et de leurs fœtus au Québec


Une étude indépendante réalisée à Sherbrooke auprès de femmes enceintes, de leurs fœtus et de femmes non enceintes révèle la présence de résidus de pesticides issus d’aliments transgéniques dans le sang de chacun de ces groupes. Des résidus de glyphosate et de glufosinate (herbicides couramment utilisés lors de la culture de certaines plantes génétiquement modifiées) ont également été retrouvés.


Les auteurs concluent à la nécessité de poursuivre les analyses d’impact des organismes génétiquement modifiés (OGM) sur les humains. Professeur-chercheur au département de gynécologie-obstétrique de la faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke, Aziz Aris s’intéresse particulièrement à la toxicité d’origine environnementale sur les fœtus et les mères. Or, dit-il, l’impact des OGM a été abondamment testé sur les animaux, mais jamais sur les humains. C’est la première fois que la présence de résidus de pesticides d’OGM dans le sang des femmes est démontrée. Ces femmes et leur conjoint, étant citadins et n’ayant jamais travaillé au contact de pesticides, ces résultats résulteraient donc principalement de leur alimentation.


Les résultats de l’étude, financée par un fonds québécois de recherche en santé, seront publiés dans la revue scientifique américaine Reproductive Toxicology.
Environ 70% du maïs au Québec est génétiquement modifié (OGM) et inclut la toxine Bt.


Cette étude scientifique indépendante confirme les pires craintes de Greenpeace sur le manque de rigueur, d’indépendance et de transparence des études menées par les entreprises de biotechnologies. 

Comme les autorités gouvernementales canadiennes refusent toujours d’appliquer le principe de précaution, les citoyens sont traités comme des cobayes par le gouvernement fédéral. Au Canada comme en Europe, les OGM sont toujours approuvés sans études sérieuses et indépendantes. Il est temps de sortir de l’obscurantisme !

Combien d’études scientifiques indépendantes seront nécessaires pour que les autorités gouvernementales exigent des entreprises de biotechnologies des preuves de l’innocuité des OGM?

lundi 6 juin 2011

Bactérie tueuse : pourquoi 70% des victimes sont des femmes ?

Coup dur pour le régime. A Hambourg, Anne, résidente française angoissée par la bactérie mortelle E.Coli, a choisi une méthode radicale pour éviter le danger : elle se nourrit de pâtes. Ses voisins reviennent au 100% saucisses. Finies les crudités de saison, potentiellement incriminées et déjà déconseillées par les autorités sanitaires.
Alors que 23 personnes ont succombé à l'E.coli enterohémorragique (« ECEH »), au départ connue sous le nom de « concombre tueur », la liste des aliments à éviter s'allonge : concombres, tomates, salades crues, graines germées…Tous sont soupçonnés, tant que l'origine de la contamination n'a pas été clairement déterminée.
Une certitude, mais pas d'explication : selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), 70% des personnes victimes des troubles rénaux fatals provoqués par la bactérie (le syndrome hémolytique et urémique SHU) sont des femmes.

Les femmes consommeraient plus de légumes crus

La raison évoquée – mais non démontrée scientifiquement – serait que les femmes, plutôt jeunes, font plus attention à leur ligne et à leur santé, et donc qu'elles consommeraient plus de légumes crus. Sauf qu'on ne sait pas encore si le mal vient des légumes…
Cette idée que cette sur-représentation des femmes serait simplement le résultat d'une alimentation féminine plus saine est défendue par Stephen Smith, microbiologiste au Trinity College, Dublin. L'autre possibilité, qui n'est pas sans précédent, serait que cette bactérie trouve un terrain plus accueillant dans l'organisme des femmes.
Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), basé à Stockholm, constate que l'incidence de la bactérie est nettement plus mortelle pour les femmes que pour les hommes, avec une différence selon les âges. (voir le graphique)
graphique hommes/femmes ECEH
Le réseau européen de surveillance remarque que sur les années 2006 à 2010, « il n'y avait pas de différence notable » entre la survenue du syndrome hémolytique et urémique SHU chez les hommes et les femmes.
En attendant que l'on trouve la souche de la bactérie mortelle, les amateurs de hot dogs se réjouissent. Oubliant un peu trop vite que la viande aussi peut véhiculer l'E.coli, selon l'Institut national de veille sanitaire (INVS) :
« Les principaux aliments à risque sont les produits carnés consommés crus ou insuffisamment cuits, les produits laitiers au lait cru et les végétaux consommés crus. »

  Sophie Verney-Caillat

Préparez-vous : les farines animales le retour




Vous souvenez-vous  encore de la maladie de la vache folle ou encéphalopathie spongiforme bovine, apparue en 1986, dans le cheptel bovin du Royaume-Uni, avant de s’étendre à l’Europe entière, décimant quelques millions de bovins et dont la cause  était « les farines animales de carcasses de vaches et autres animaux, que l'on faisait manger aux vaches elles-mêmes. Cette maladie se serait ensuite transmise à l'homme, sous la forme d'une nouvelle variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob. Environ 200 personnes auraient été infectées, et il n'existe aucun traitement à l'heure actuelle. »

Cette maladie, une vraie catastrophe pour toute la filière bovine, on voyait des agriculteurs sur toutes les chaînes de télévision de l’époque pleurer, les industriels confus, les politiques apeurés promettre qu’on ne les y reprendrait  plus, tout le monde avait compris la leçon et s’engageait à ne pas nourrir les ovins, bovins avec autre chose que des herbes, des graminées et graines, ne pas aller contre la  nature.

Aujourd’hui, tout cela semble oublié,  la Commission européenne avec l’aval du Conseil National de l’Alimentation (CNA) ont décidé d’autoriser à nouveau les farines animales, certes dans un premier temps, elles seront données aux porcs et aux poissons, mais resteront interdites pour les bovins.

 EZ

Sécheresse : le deuxième plus grand lac de Chine disparaît


Sécheresse en Chine : le lac Poyang devenue en partie une prairie

(De Pékin) Le lac Poyang, situé dans la province du Jiangxi (sud-est), était le plus grand lac d'eau douce de Chine, et la deuxième plus grande surface d'eau du pays après le lac Qinghai.
Mais aujourd'hui, sur 90% de la surface qu'il occupait encore il y a peu, l'eau a laissé place à de la boue séchée et craquelée ou à de l'herbe, à cause du manque de précipitation et des hautes températures.
Ci-dessous, deux photos prises au même endroit, à gauche ce mois-ci, et à droite, la plus ancienne, en juin 2010.
La sécheresse qui frappe actuellement la Chine est la pire depuis cinquante ans. Selon le ministère des Affaires civiles, elle a déjà affecté 34,83 millions de résidents dans les provinces du Jiangsu, de l'Anhui, du Jiangxi, du Hubei et du Hunan.
Or, pour beaucoup d'observateurs, les effets néfastes de la sécheresse sont été accentués par une mauvaise gestion des ressources par les autorités. C'est également l'avis de nombreux habitants de la région du lac Poyang, interrogés par le South China Morning Post.
Parmi les causes évoquées, le manque d'entretien (et de développement ! ) des systèmes d'irrigation, la pollution massive des eaux (en 2006, 70% de l'eau des rivières du pays étaient impropres à la consommation, selon des données scientifiques européennes), et les nombreux barrages, avec en premier lieu celui des Trois Gorges
.

Le barrage des Trois Gorges en accusation

Le barrage des Trois Gorges, construit dans le Hubei en 2006, serait en effet la cause de graves dérèglements de l'écosystème du fleuve Yangtze, le plus long fleuve d'Asie, et de ses alentours.
La polémique autour de cet ouvrage pharaonique existe depuis le début, mais les événements récents semblent accréditer la thèse de ceux qui y voyaient une potentielle catastrophe écologique.
A tel point que la semaine dernière, dans un mea culpa inhabituel, les autorités ont reconnu que le barrage avait sérieusement affecté l'irrigation et les ressources en eau des provinces situées sur les cours moyens et inférieurs du fleuve Yangtze.


 Benjamin Gauducheau

samedi 4 juin 2011

Le gaspillage fait perdre un tiers de la production alimentaire mondiale


Dans un récent rapport, les experts de la FAO estiment à 1,3 milliard de tonnes le montant des produits alimentaires perdus ou gaspillés chaque année sur la planète. Soit un tiers de la production mondiale.


Alors que les prix des matières premières alimentaires et notamment des céréales flambent et que des révoltes de la faim pourraient à nouveau embraser certains pays émergents, la nouvelle laisse un goût amer: jamais le gaspillage alimentaire n'a été aussi important dans le monde. Chaque année, le tiers des aliments produits sur la planète pour la consommation humaine, soit environ 1,3 milliard de tonnes, est perdu ou gaspillé, selon unrapport de la FAO. Un chiffre effrayant puisque le volume total de nourriture perdu tous les ans est équivalent à plus de la moitié de la production céréalière mondiale. Les fruits et légumes ainsi que les tubercules et les racines ont le taux de gaspillage le plus élevé.
Pour les auteurs onusien du rapport, cette situation totalement indécente touche aussi bien les pays riches que les régions en développement, puisqu'ils gâchent respectivement 670 millions et 630 millions de tonnes de nourriture chaque année. Reste que les consommateurs européens et nord-américains sont nettement moins nombreux. Rapporté au nombre d'habitants, le gaspillage alimentaire dans les pays riches est donc choquant. En Europe et en Amérique du Nord, chaque consommateur gaspille ainsi entre 95 et 115 kg par an, contre 6 à 11 kg seulement pour le consommateur d'Afrique subsaharienne et d'Asie du Sud et du Sud-Est. Résultat, le gaspillage alimentaire des pays riches représente autant de nourriture que l'ensemble de la production alimentaire d'Afrique Sub-Saharienne.
Dans les pays en développement, il s'agit majoritairement de pertes dues à "des infrastructures défaillantes, à des technologies dépassées et à la faiblesse des investissements dans les systèmes de production alimentaires". A l'opposé, dans les pays riches, ce sont les comportements des grandes surfaces et des consommateurs qui sont en cause : les fameuses dates limites de consommation et les normes de qualité qui exacerbent l'aspect extérieur du produit sont sources d'un gaspillage effréné. S'y ajoutent toutes les incitations marketing à acheter davantage. " Les promotions du type trois pour le prix de deux poussent le client à remplir son caddy alors qu'il n'en a pas forcement besoin ", ajoutent les experts de la FAO. " Il est aujourd'hui plus rentable de réduire le gaspillage de nourriture que d'accroître la production agricole pour nourrir une population mondiale croissance ", conclut la FAO.
Béatrice Mathieu 

Riposte durable au VIH : la nouvelle stratégie mondiale du secteur de la santé contribue à tracer la voie à suivre



L’Assemblée mondiale de la santé a adopté, ce jour, une nouvelle Stratégie mondiale du secteur de la santé contre le VIH/sida pour 2011-2015, à l’initiative de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Cette stratégie vise à fournir des orientations détaillées et complètes sur la manière dont les secteurs de la santé peuvent efficacement faire face à l’épidémie.
Reconnaissant que la nature de l’épidémie a évolué au cours de ces dernières années, et que la riposte au sida doit faire preuve de dynamisme et de souplesse, l’Assemblée mondiale de la santé de 2010 a appelé à une nouvelle stratégie anti-VIH pour constituer l’action mondiale du secteur de la santé. La stratégie a été formulée en concertation avec quelque 100 États membres, la société civile et d’autres acteurs clés qui, pour un certain nombre, ont participé en ligne ; elle tient compte des grandes avancées réalisées dans la riposte au sida et esquisse ce qu’il faudra entreprendre à l’avenir.
Le dernier rapport mondial de l’ONUSIDA a montré que l’épidémie de sida a été arrêtée et que la propagation du VIH commence à s’inverser. Les nouvelles infections ont chuté de près de 20 % au cours des dix dernières années et la couverture des traitements a été multipliée par treize entre 2003 et 2009. Cependant, en 2009, seul un tiers des personnes ayant besoin d’un traitement a pu en recevoir un, et la demande en ressources continue de dépasser l’offre disponible.
La nouvelle Stratégie mondiale du secteur de la santé contre le VIH/sida, qui complète et cadre parfaitement avec la Stratégie de l’ONUSIDA pour 2011-2015 intituléeObjectif : Zéro, s’appliquera dans le nouvel environnement qui prévaut en vue d’optimiser les progrès en faveur de l’accès universel et la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement. Elle promeut des ripostes adaptées aux épidémies nationales et régionales, et analyse les déterminants socio-économiques et culturels qui contribuent, de manière sous-jacente, à la propagation du virus.
La stratégie cherche à réduire la vulnérabilité et à amoindrir les barrières structurelles qui entravent l’accès à des services de bonne qualité. Elle montre également de quelle manière les programmes anti-VIH peuvent jouer un rôle dans les résultats obtenus par d’autres secteurs de la santé et reconnaît l'importance de la solidité des systèmes médicaux et communautaires pour garantir la durabilité de la riposte.
L’OMS propose cinq contributions clés pour la Stratégie mondiale du secteur de la santé :
  • Intensifier les innovations dans la prévention
  • Optimiser les traitements et les soins
  • Soutenir les services médicaux pour les femmes et les enfants
  • Promouvoir la programmation et les informations médicales stratégiques
  • Assurer un leadership pour la réalisation de l’équité en matière médicale et la lutte anti-VIH (examiner les inégalités dans l’accès aux services anti-VIH)
La nouvelle stratégie constitue un nouveau pas important en faveur de la riposte mondiale au VIH.

Afrique : Une Grande muraille verte contre l’avancée du désert


« Un projet fou » consent le président sénégalais Abdoulaye Wade lorsqu’il évoque la Grande muraille verte destinées à stopper la désertification en Afrique. Ce grand projet d’un mur de verdure d’Ouest en Est pour freiner l’avancée du désert est né il y a sept ans jour pour jour aujourd’hui. Les effets attendus de la muraille devraient globalement améliorer les conditions de vie des populations rurales. Ces améliorations se font déjà sentir dans le village de Tessékéré, dont la vie des habitants serait en train de changer.


Lors de la 7e conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la communauté sahélo-saharienne qui s’est tenue en juin 2005, l’ancien président du Nigéria, Olusegun Obasanjo, souhaite faire face aux multiples défis environnementaux auxquels les pays de la zone sont confrontés. Onze pays africains donnent alors naissance à un projet de vaste ampleur : la « Grande Muraille Verte » (GMV). Piloté par l’Union africaine, cet édifice végétal vise à stopper l’avancée du désert du Sahel, qui menace les terres fertiles restantes. Ce plan très ambitieux tant le défi est gigantesque, repris et conceptualisé par l’actuel président du Sénégal, Abdoulaye Wade, a commencé à se concrétiser en 2008.
Bande large de 15km plantée de différentes espèces végétales, la GMV doit relier sur 7600 km l’Ouest à l’Est de l’Afrique, du Sénégal à Djibouti, en passant par la Mauritanie, le Burkina Faso, le Niger, le Nigéria, le Tchad, le Soudan, l’Erythrée et l’Ethiopie. Les plantations sont essentiellement des acacias qui couvrent aujourd’hui environ 15 000 hectares. Ils sont en effet considérés comme les meilleures armes contre la désertification. Les parcelles plantées sont entourées de 5000 km de pare-feu destinés à empêcher les incendies. 

Le gouvernement sénégalais finance le projet à hauteur de 1.4 million d’euros par an. Aider par l’Union européenne, ce projet nécessite 140 millions d’euros pour achever la partie sénégalaise du mur. Cette partie est d’ailleurs bien avancée puisqu’elle s’étend sur 535 km.
Bien qu’au départ, la GMV était une idée politique, aujourd’hui ce projet répond à des objectifs économiques, sociaux et environnementaux, mêlant restructuration des sols dégradés, développement et diversification de l’agriculture et de l’élevage, conservation et valorisation de la biodiversité végétale et animale. Le directeur de l’Agence nationale de la GMV explique en effet que cette muraille végétale doit valoriser le désert, le transformer pour fixer les populations et donc lutter contre l’immigration. C’est également un programme de lutte contre le changement climatique, la sécheresse et la pauvreté. La trentaine de communautés rurales, concernées par ce projet et installées dans cette région semi-aride où il ne pleut qu’environ trois mois par an, garde en mémoire les grandes sécheresses des années 1970 et 1980 qui ont décimé des troupeaux entiers.
L’eau nécessitée par ce programme provient de forages, de bassins de rétention de l’eau de pluie et de celle d’un bras du fleuve Sénégal.
Alors que les premiers impacts sont minutieusement étudiés par les chercheurs, un anthropobiologiste français a assuré que la GMV avait « un tas d’influences sur l’environnement, les activités humaines, la santé, les régimes alimentaires et le bétail. » Un autre scientifique a confirmé la réapparition de certaines espèces animales et végétales. Des pépinières sont également plantées ainsi que des « jardins polyvalents » de fruits et légumes de plusieurs hectares gérés par les femmes de Tessékéré-Widu. 

Néanmoins, un professeur de médecine sénégalais chargé d’observer l’impact de la muraille végétale sur la santé, a noté qu’avec la GMV, le paludisme qui avait diminué dans la région, risquait de remonter avec la réapparition des moustiques.

vendredi 3 juin 2011

Haïti - Santé : La situation est grave à Carrefour, 300 cas par jour


Mimy Muisa Kambere, promoteur de la santé publique pour Oxfam en Haïti et personne en charge de l'évaluation du début de la flambée épidémique du choléra à Carrefour a déclaré « La flambée épidémique actuelle du choléra dans la région de Carrefour est bien pire que celle enregistré en Novembre. À cette époque, il y avait un maximum de 900 cas signalés de choléra par semaine. Maintenant, plus de 300 nouveaux cas sont enregistrés chaque jour. » soulignant que « Toutefois, le nombre de victimes est beaucoup plus faible que nous l'avons vu en Novembre, les gens sont maintenant en mesure d'obtenir de l'aide plus rapidement. »

« Les premiers cas de cette nouvelle flambée de l'épidémie sont originaires d'une communauté au sud de Port-au-Prince, dans une zone montagneuse, près d'une rivière. Cette zone n'a pas accès à des installations sanitaires et il y a très peu d'eau potable disponible. L'arrivée des fortes pluies la semaine dernière a facilité la propagation de la bactérie dans les sources d'eau locales, qui peuvent avoir provoqué la propagation de la bactérie » précise Mimy Muisa Kambere.

« Nous faisons tout notre possible pour arrêter la propagation de l'épidémie. Oxfam renforce ses programmes d'eau, d'assainissement et d'hygiène dans les camps où nous travaillons déjà dans le région de Carrefour. La propagation du choléra peut être arrêtée par de bonnes pratiques d'hygiène. C'est aussi simple que le lavage des mains et l'eau potable. Nous faisons tout notre possible pour donner des informations sur l'hygiène à autant de personnes que possible. Nous distribuons des savons et aquatablets pour chlorer l'eau et nous parlons aussi aux gens vivant dans les camps sur la façon d'éviter l'infection. La coordination avec les autorités locales et d'autres ONG dans le domaine est vitale pour que nous puissions être aussi efficace que possible dans notre réponse. Nos équipes se concentrent sur ça à l'heure actuelle. »

Roland Van Hauwermeiren, directeur pays d'Oxfam en Haïti indique tant qu'à lui « Nos équipes sont prêtes à fournir une réponse d'urgence à cette récente flambée épidémique du choléra. Nous avons déjà préparé un plan d'action pour une éventuelle intervention: notre stratégie est en place, notre stock est prêt et nos experts sont déjà en train de procéder à une évaluation de la situation et de fournir une première réponse. Nous avons maintenant besoin de la communauté internationale, en particulier des donateurs, à soutenir nos efforts. »

La souche de la bactérie E. coli nouvelle et toxique

MOSCOU (Reuters) - L'Escherichia coli à l'origine d'une flambée épidémique meurtrière en Allemagne est une nouvelle souche bactérienne hautement toxique, ont rapporté jeudi des scientifiques, alors que des cas signalés aux Etats-Unis alimentent les inquiétudes.
Des scientifiques chinois, qui ont analysé le génome de la souche qui a fait 17 morts et contaminé 1.500 personnes dans une dizaine de pays européens, ont noté qu'il contenait des gènes qui rendent la souche résistante à certaines classes d'antibiotiques.
"C'est une nouvelle souche bactérienne hautement infectieuse et toxique", ont déclaré ces scientifiques de l'Institut du génome de Pékin.
Dans un communiqué, ils ont précisé que cette bactérie était liée à une autre souche d'E. coli, l'EAEC 55989, qui a été précédemment isolée en Afrique centrale.
A l'Organisation mondiale de la santé (OMS), une porte-parole a fait savoir que la souche "n'avait jamais été observée dans une situation épidémique auparavant".
Le docteur Robert Tauxe du centre américain de prévention et de contrôle des maladies a estimé que la souche était probablement l'une des plus meurtrières jamais recensée. "Nous ne comprenons pas pourquoi elle est si résistante", a-t-il déclaré, estimant qu'il n'y avait aucun signe attestant que les antibiotiques puissent être efficaces.
Les experts de l'Union européenne disent avoir été surpris par l'ampleur de l'épidémie, qui a atteint les Etats-Unis avec trois cas signalés. Tous les malades habitent en Allemagne ou reviennent d'un séjour dans ce pays.
MOSCOU INTERDIT LES IMPORTATIONS
Face à l'épidémie, la Russie a interdit jeudi l'importation de légumes frais en provenance de l'Union européenne, provoquant une vive réaction de Bruxelles.
Moscou avait déjà interdit les importations de légumes en provenance d'Allemagne et d'Espagne pour échapper à l'épidémie, que les autorités de Hambourg, épicentre de la crise, ont imputée à des concombres espagnols avant que Berlin ne démente.
Cité par l'agence de presse Interfax, Guennadi Onichtchenko, directeur de l'agence russe de défense des consommateurs, a indiqué que l'interdiction avait pris effet jeudi matin.
"Ce qui se passe dans l'Union européenne depuis un mois n'arrive même pas dans les pays africains", a déclaré Onichtchenko, avant d'ajouter que "la législation sanitaire européenne tant louée (...) ne marche pas".
"Nous voulons des explications. S'ils nous disent demain que la crise est réglée, que l'origine de la maladie est connue et que, par exemple, c'est la salade qui est en cause, alors nous interdirons les importations de salade et autoriserons tout le reste", a-t-il poursuivi.
Un porte-parole de la Commission européenne a répondu que le commissaire à la Santé John Dalli enverrait "une lettre aux autorités russes dans les heures qui viennent pour dire que c'(était) disproportionné".
La Pologne, qui est avec l'Allemagne et la France l'un des premiers pays exportateurs de fruits et légumes vers la Russie, a estimé que la réaction de Moscou était "excessive étant donné le risque".
"Mais nous devons aussi admettre qu'il nous a fallu trop de temps en Europe pour savoir ce qu'il se passait", a indiqué le ministre polonais de l'Agriculture, Marek Sawicki, lors d'une conférence de presse à Varsovie.
DÉDOMMAGEMENTS
Pointée du doigt dans un premier temps par l'Allemagne avant que ses concombres ne soient mis hors de cause, l'Espagne a demandé des dédommagements pour le préjudice subi par les producteurs de fruits et légumes qui évaluent les pertes à environ 200 millions d'euros par semaine. Selon Madrid, 70.000 emplois sont menacés par les répercussions de la psychose sur les concombres espagnols.
Lors d'une discussion téléphonique avec son homologue espagnol José Luis Rodriguez Zapatero, la chancelière allemande Angela Merkel a dit regretter les conséquences subies par les cultivateurs espagnols de légumes. Elle a ajouté qu'elle rechercherait une solution conforme au droit européen, selon un communiqué.
L'Institut Robert Koch (RKI), établissement de référence en Allemagne pour la santé publique, a indiqué jeudi que la source exacte de la maladie ne serait peut-être jamais découverte.
Les experts de la santé recommandent aux personnes vivant en Allemagne ou y voyageant d'éviter de consommer des tomates, des concombres ou des salades crus.
"Toute personne revenant d'Allemagne avec une maladie, dont une diarrhée sanglante, doit faire l'objet de toute urgence d'une attention médicale", a indiqué l'agence nationale britannique de protection de la santé.
Selon l'OMS, des cas ont été détectés en Autriche, au Danemark, en France, aux Pays-Bas, en Norvège, en Espagne, en Suède, en Suisse et en Grande-Bretagne.
Avec Eric Kelsey à Berlin et Foo Yun Chee à Bruxelles; Jean-Philippe Lefief, Clément Guillou, Jean-Stéphane Brosse, Marine Pennetier et Benjamin Massot pour le service français